Steve Darcis : "C'est toujours difficile après la Coupe Davis"
Depuis la belle victoire de l'équipe belge face au Brésil en Coupe Davis, Steve Darcis n'a plus guère fait de flammes sur le circuit. Au grand dam d'ailleurs des organisateurs montois qui ont vu leur tête d'affiche nationale disparaître dès le premier tour. "
J'en suis le premier marri", répète le Liégeois, "
surtout que l'Ethias est un tournoi qui peut rivaliser avec Anvers au plan organisationnel, il aurait mérité que je ne me "vautre" pas comme ces deux dernières saisons. J'éprouve toujours des difficultés lors des deux ou trois semaines qui suivent une rencontre de Coupe Davis, même si je n'y joue qu'un match comme cette fois, cela me pompe de l'énergie, mais maintenant je me sens beaucoup mieux."
Aujourd'hui 120e mondial, Steve aura du mal à se positionner en fin d'année en ordre utile pour entrer directement dans le tableau final de l'Open d'Australie, ce qu'il s'était fixé comme objectif après ses résultats de mai/juin/août. "
Quand on joue 12 tournois sur l'année, cela aurait quand même été un exploit", continue-t-il.
"En même temps, il ne me manque que 100 points, et il reste trois tournois, Anvers, et deux Challengers, Budapest et Eckental. Une chose est sûre, je n'en jouerai pas un de plus pour grappiller quelques points, mes vacances sont fixées et indéboulonnables (sourire)."
Quand on regarde le tableau, il n'est pas impossible d'assister à un Goffin-Darcis au 3e tour.
"Cela voudrait dire que j'ai gagné deux matches et battu Benoit Paire, je ne m'avancerais quand même pas", rigole le Liégeois. "
C'est peu dire qu'un premier tour (NDLR : mercredi, 18 h 30)
contre Paire n'est pas un cadeau, le garçon est capable de tout, en bien comme mal, ça dépend de son état d'esprit. Est-ce que je peux le dérégler ? Je l'ai déjà rencontré et battu en interclubs, on s'est affrontés une fois sur le circuit, à Montpellier en 2013, je n'avais pas été bien payé, j'avais perdu 6-4 au troisième set après avoir eu balle de match dans le deuxième."
Darcis, en tout cas, ne tarit pas d'éloges sur les installations anversoises, y compris cette belle innovation qui permet de s'entraîner dans une tente vitrée sur la place Reine Astrid, devant la gare centrale qui véhicule chaque jour quelques 40.000 personnes. "
Pour nous, c'est chouette, c'est à 50 mètres de l'hôtel et pour les voyageurs c'est une occasion de voir à l'œuvre des champions, d'où peut naître l'envie d'assister au tournoi en vrai. Quant à la Lotto Arena, c'est une chouette "petite" salle (NDLR : 4.500 places),
compacte, la surface est un peu rapide, et elle le sera encore plus au fil des jours, mais parfaitement jouable, avec un rebond pas trop haut, des conditions idéales, je crois que David (Goffin) va bien aimer aussi."
Steve doit bien convenir qu'il n'est pas encore complètement libéré de la gêne au poignet qui le handicape : "
Cet hiver, je vais encore passer une batterie d'examens pour, je l'espère, en être enfin débarrassé en 2017".
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