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Quatrième finale de l'année pour Raphaël Collignon en Allemagne

Raphaël Collignon, 22 ans, poursuit sa remontée au classement ATP. Retombé jusqu'à la 583e place en avril, après son indisponibilité de six mois pour blessure l'an dernier, il pointe aujourd'hui 341e mondial, sans aucun point à défendre d'ici la fin d'année. Il vient de disputer à Marburg en Allemagne sa quatrième finale en trois mois en tournoi 25.000 dollars, manquant la consécration au terme d'une semaine qu'il avait pourtant dominé de la tête et des épaules.
 

Raphaël Collignon a perdu dimanche après-midi un match qu'il aurait pu ou dû gagner, une finale qui l'opposait, sur terre battue à Marburg en Allemagne, au Brésilien Mateus Alves 435e mondial. C'est un tournoi dans lequel il s'était imposé il y a deux ans, et il aurait tout aussi bien pu récidiver cette année, tant il avait survolé la semaine, remportant tous ses matches en deux sets, sur des scores de 6-1, 6-2 ou 6-3.
 
Dans une finale autrement disputée mais à sa portée, il a connu des hauts et des bas, sauvant notamment deux balles de premier set avant de servir lui-même pour le gain de la manche, et de finalement perdre au tie-break (5-7). "Il faut avouer que j'ai d'abord un peu de chance dans le set en m'en sortant après avoir été mené 0-40, puis je me crispe lorsque je sers à 6-5", résume Raphaël. "Au deuxième, il est descendu un peu de niveau, et moi j'ai joué comme il le fallait (6-1)."
Lors du troisième set, le Brésilien a eu le premier deux balles de break pour mener 0-2, mais c'est au contraire notre compatriote qui a profité des siennes pour mener 3-1 et 4-2, le tournoi à portée de raquette.
 
"Mais j'ai de nouveau stressé plus que lui, alors que c'est moi qui me trouvais en position favorable. Comme d'habitude", pestait le Liégeois. "Encore une fois, sur la fin, c'est un peu comme si je lui donne la victoire. J'en conviens, ce n'est pas normal. J'ai déjà travaillé avec une psychologue, mais au fond de moi sans y croire vraiment, je me voilais la face, je me disais que cela devait venir de moi et de personne d'autre. Mais je crois que je dois renouer plus sérieusement, et qu'un peu d'aide ne me ferait pas de tort."
 

S'il veut se rapprocher du Top 100, et il en a le potentiel, c'est effectivement un challenge mental qu'il doit pouvoir relever dans les moments d'un match qui font la différence. En attendant, il vient quand même de jouer sa quatrième finale de 25.000 dollars en trois mois, il en a remporté deux, et a également disputé une demi-finale en tournoi Challenger, remontant de 240 places au classement et n'ayant plus aucun point à défendre cette saison. Il s'aligne encore cette semaine en Allemagne, au tournoi 25.000 dollars de Kassel, où il a été rejoint par Gauthier Onclin. Emilien Demanet se trouve pour sa part en Hollande, au 15.000 dollars de La Haye.
 
 

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