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Quatre joueurs du Top 20 à Bruxelles pour l'European Open

Le tournoi ATP 250, désormais appelé BNP Paribas Fortis European Open, qui s'est épanoui à Anvers, s'installe cette année au Palais 12 du Heysel, Il a annoncé sa plus belle affiche pour sa dixième édition, avec quatre Top 20 mondiaux ainsi que les Belges qui ont créé l'exploit ce week-end en Australie. Sans oublier évidemment David Goffin. Rendez-vous du 12 au 19 octobre.
 

C'est un formidable cadeau que Steve Darcis et notre équipe de Coupe Davis ont offert non seulement à notre tennis mais aussi aux organisateurs de l'European Open. Les amateurs de tennis ont vibré avec Raphaël Collignon, Zizou Bergs et l'ensemble de la délégation belge en Australie, cela ne peut que "booster" un peu plus les réservations déjà bien avancées pour une édition anniversaire qui promet de faire des étincelles.
 
On y retrouvera quatre joueurs du Top 20 mondial actuel, Lorenzo Musetti (9e, demi-finaliste à Roland Garros, quart à l'US Open où il a éliminé David Goffin), Félix Auger Aliassine (13e, demi-finaliste à New York, ancien vainqueur à Anvers, il rejoue le meilleur tennis de sa carrière), Jiri Lehecka (16e, récent vainqueur de Raphaël Collignon à Flushing Meadows), et l'Espagnol Davidovich Fokina (20e). On peut leur ajouter la grande promesse actuelle, Joao Fonseca (42e mondial), que nous avions découvert en Coupe Davis contre le Brésil. "A 19 ans, c'est le top talent de demain", dit le directeur du tournoi Dick Norman, "Jannik Sinner a gagné l'European en 2021, Fonseca est peut-être à ranger dans la même catégorie."
 
Si Arthur Fils, finaliste en 2023, n'en sera pas en raison d'une fracture de fatigue, le vainqueur de l'an dernier Bautista Agut sera à nouveau présent, comme l'Américain Frances Tiafoe, un des piliers du circuit, et bien sûr, avec un belgian day spécial le mardi, notre trio national Zizou Bergs (ATP 46) / David Goffin (ATP 87) / Raphaël Collignon (ATP 89). Les deux derniers bénéficieront d'une wild card tellement le niveau des inscrits est élevé, le dernier entrant actuel en tableau final, l'Américain Opelka, étant 62e mondial. "C'est peut-être la plus forte liste de participants que nous ayons jamais présentée", dit Dick Norman. En l'état actuel des choses, nos ex-numéro un juniors, Alexander Blockx (ATP 120) et Gilles Arnaud Bailly (ATP 264) auront besoin d'une wild card pour entrer dans les qualifications.
 
La grande nouveauté c'est bien sûr le fait que l'on ne jouera plus à Anvers, empêtré dans les travaux autour du Sportpaleis, mais à Bruxelles sur le plateau du Heysel dans le Palais 12. Avec du coup une autre dimension, d'autres facilités, plus de ressources et de prestige pour un événement qui se veut aussi plus national. "La pression de l'ATP et des joueurs est de plus en plus lourde sur des tournois comme le nôtre", explique le patron de l'organisation Kristoff Puelinckx. "Les coûts sont de plus en plus élevés, l'apport de nouveaux partenaires est donc essentiel pour continuer à vivre, de même pour les infrastructures, les courts d'entraînement, l'hospitality, les hôtels. On a une salle plus grande, plus d'espace, de moyens et de stabilité, plus de facilités d'accès pour les francophones, on le sent déjà dans les réservations qui sont plus importantes que les années précédentes et se divisent à peu près en trois, 1/3 néerlandophones, 1/3 francophones, et 1/3 anglophones, Bruxelles étant la capitale de l'Europe."
 
Il y avait un invité d'honneur hier lors de cette conférence de presse bruxelloise, le Liégeois dont le nom est sur toutes les lèvres depuis ce week-end, Raphaël Collignon. Lequel avait atterri le matin même à 8 h à Zaventem, rentrant d'Australie au terme d'un voyage de 24 h et commençant seulement à se rendre compte de l'impact que ses prestations ont pu avoir sur les gens. En même temps, pour lui, la vie continue (presque) comme avant. Il reprend l'entraînement jeudi et repart samedi en France pour retrouver des tournois Challenger avant d'aborder l'European du 12 au 19 octobre. Ce sera Orléans la semaine prochaine, puis Mouilleron-le-Captif en Vendée et enfin Roanne, en fonction des résultats qu'il y obtiendra. "Ce que je viens de réaliser renforce la confiance que j'ai en moi, et mon statut a peut-être un peu changé", disait-il, "mais mon classement, lui, n'a pas évolué, la Coupe Davis ne rapporte pas de points, et la réalité c'est je suis toujours loin derrière les deux Top 10/15 que j'ai battus ces dernières semaines.  De héros je peux très vite devenir un zéro. Pour que cela change, il faut que je joue comme ça toutes les semaines."
 
 
 

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