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Nouvelle fête du tennis avec la BNP Paribas Fortis Young Talents Cup

Ce week-end, le Centre de Mons va retrouver l'effervescence qui a transformé les deux premières éditions de l'AFT Cup en une superbe réussite humaine et sportive. Cette année, l'AFT Cup change de nom et devient la BNP Paribas Fortis Young Talents Cup. Sur le fond, rien n'a changé, c'est toujours la fête du tennis pour les enfants de 9 à 12 ans, doublée d'une belle leçon de vie.
 

Le direction sportive de Tennis Wallonie-Bruxelles a d'emblée visé en plein dans le mille en remettant au goût du jour une compétition qui, il y a 30 ans d'ici, réunissait à Ostende des sélections 10/12 ans des neuf provinces belges. Les plus anciens se souviennent de ce Challenge Vandewiele auquel les Justine, Kim, Olivier ont participé à leur époque et qu'ils n'ont jamais oublié.
"Les enfants logeaient déjà sur place et l'ambiance était formidable", se souvient le néo-retraité Yves Beckers qui officie pour la dernière fois à la direction du week-end montois.
 
Un enrichissement
 
Comme toutes les bonnes idées, celle-ci est simple, joignant l'utile à l'agréable. L'utile pour la fédé c'est que les différentes régions qui la composent s'impliquent un maximum dans la détection des "jeunes pousses" tennistiques. L'agréable, c'est d'opposer leurs sélections sur deux jours dans une rivalité sportive bon enfant, une lutte de prestige conviviale, "où, même si on sait que ce n'est pas le plus important, on veut quand même gagner, où on se laisse prendre au jeu des enfants qui s'identifient et s'engagent à fond", comme l'expliquait l'an dernier le capitaine brabançon Gaëtan Rinchon dont la sélection a remporté les deux premières éditions. 
 
Ce n'était pas gagné d'avance, mais même les sceptiques ont dû se rendre à l'évidence. Les deux premières éditions n'ont pas engendré un seul commentaire négatif.
Avec l'intendance à assurer et 48 matches par jour à gérer, la tâche de l'ensemble du staff fédéral est certes assez importante trois jours durant, mais le jeu en vaut la chandelle.

D'une part, l'ensemble du travail réalisé dans les régions, notamment par les capitaines d'équipes, pour constituer les sélections a déjà permis de récupérer l'un ou l'autre talent en herbe. Et d'autre part, l'esprit de compétition, d'équipe, l'enthousiasme communicatif régnant sur le site, les rapprochements entre nos meilleurs jeunes, leurs parents, les coaches, les régions constituent un enrichissement pour le tennis.
 
Justine marraine
 
Pour les enfants qui passent deux nuits sur place (au Centre même ou à l'Auberge de jeunesse voisine) et qui, parfois, délogent pour la première fois, il s'agit d'une expérience de vie. Au niveau sportif, adversaires tout au long de l'année dans un sport oh combien individuel, ils se retrouvent pour une fois équipiers qui s'encouragent et se coachent sur un même banc. Et même s'ils perdent leur match, ils restent dans la course puisque leur équipe peut encore l'emporter.

Comme en Coupe Davis ou en Billie Jean King Cup, il y a cette pression à gérer quand on joue pour sa région et ses équipiers. Pour qu'ils aient un peu l'impression de vivre la même chose que leurs aînés, une cérémonie d'ouverture officielle et un tirage au sort en bonne et due forme sont d'ailleurs organisés sur place vendredi à partir de 18 h, avec présentation des équipes sous les spots.
 
Chaque région a son capitaine, son logo, son t-shirt, sa musique et son appellation: les Raptors à Liège, les Lions en Hainaut, les Sangliers à Namur/Luxembourg, les Loups au Brabant. Les jeunes profitent également des compétences, du cadre et des installations pour passer des tests physiques, durant leurs heures creuses, qui pourront servir de base pour leur évolution future.

Et cette année, ils auront même la gagnante de la Fed Cup 2001, de 7 Grand Chelem et d'une médaille d'or olympique,  parmi eux, Justine Henin - qui s'implique énormément avec son académie - ayant en effet accepté d'être la marraine de l'événement après y avoir déjà vécu les deux jours complets l'an dernier. Elle sera bien sûr mise à l'honneur vendredi soir, pour le plus grand bonheur des "p'tits bouts" qui ne rêvent que de l'imiter.
 
Les parents aussi
 
L'an dernier, la cérémonie d'ouverture s'était fini transformée en "dance floor" pour moins de 12 ans par un Kid Noize motivé et survolté. Cette fois, changement d'ambiance. Après les enfants, les parents seront au centre de l'attention, avec une animation musicale, signée Ferro Brother & Sister, qui nous fera voyager sous le soleil italien ou sicilien.

"Les parents ont tous reçu une invitation personnelle", confirme Yves Beckers. "Ils sont une partie essentielle de l'équation, et un rendez-vous comme celui-là permet de faire mieux connaissance, de discuter des différentes expériences, et de faire passer l'un ou l'autre message le cas échéant, autour d'un petit verre ou d'un en-cas."
 
- Pour rappel, l'an dernier, on avait vécu des demi-finales sur le fil du rasoir, le Brabant, futur lauréat de la compétition, ayant été mené 1-5, 5-8, 7-9, 8-11 et même 11-12, avant de gagner le dernier double et de se qualifier pour la finale au nombre de sets remportés, dans une ambiance de dingue. Même score (12-12) dans l'autre demi, les Liégeois, qui avaient pourtant largement mené le match, n'émergeant également qu'au nombre de sets. Le lendemain, cela avait été moins serré, le Brabant battant Liège 13-9 en finale, et le Hainaut s'imposant à Namur/Luxembourg 16-7 pour la troisième place.
 
- 96 joueuses et joueurs ont été sélectionnés, en principe trois par catégorie et par région, mais; selon les choix du capitaine, on a pu aussi en accepter deux ou quatre :
 
BRABANT (capitaine G. Rinchon, assisté de A. Dujardin et G. Williams) :
 
- 9 ans. Filles : Gisèle Viaene, Lila Collard, Azza Boudhief. Garçons : Romain Beauclercq, Neil Mohl, Henri Rampelbergh.
- 10 ans. Filles : Anaïs Wautier, Alba Vauchelle, Karina Szigyarto. Garçons : David Simon, Noah Collard, Théo Somers.
- 11 ans. Filles : Emma Fattori, Angie Vilain, Ouneyssa El Hourairi. Garçons: Kosei Shibata, Neyd De Munck, Jack Devleschoudere
- 12 ans. Filles : Chloé Beauclercq, Kate Birzniece, Nina Servaes. Garçons : Stavros Laderos, Arthur Godart, John Folkmar.
 
HAINAUT (capitaine J. Chavatte, assisté de S. Stevens et J. Tournay)
 
- 9 ans. Filles : Juliette Brognez, Giulia Gobbo, Ariana Stella. Garçons : Milan Leroy, Andrea Cusumano
- 10 ans. Filles : Lucie Samain, Olivia Boulogne, Lise Kacmar. Garçons : Mathis Piette, Elliott Morraine, Bastian Cordier
- 11 ans. Filles : Elyse Fontaine, Mila Clerquin. Garçons : Milan Dasset, Antoine Frerejean, Eliot Cartiaux
- 12 ans. Filles : Kim Samain, Mila Dubart, Louise Boulogne. Garçons : Luca Godaux, Maxime Bozadzhiev, Sacha Leclerc
 
LIEGE (capitaine P. Van Loo, assisté de A. Bertrand, F. et B. Doyen)
 
- 9 ans. Filles : Amélie Hennen, Solène Decharneux, Anissa Ait El Kho. Garçons : Joshua Camillo, Arthur Boutet, William Rouxhet
- 10 ans. Filles : Théa Foret, Anna Renwart, Ivy Tekin. Garçons : Théo Dellatte, Côme Voets, Ayden Haudry
- 11 ans. Filles :  Alex Beaufort, Céline Hennen, Anaëlle Afacan. Garçons : Billy Hertay, Gaspard Gillet, Hugo Frognier
- 12 ans. Filles : Victoria Renwart, Lucie Royer, Emma Tekin. Garçons : Matteo Camillo, Léo Bodson, Raphaël Schoumaker
 
NAMUR/LUXEMBOURG (capitaine G. Rivez, assisté de T. Sensée et de T. Cutrona)
 
- 9 ans. Filles : Marie-Lou Noirhomme, Pauline Demelenne, Madeleine Dury. Garçons : Mae Collin, Jules Simon, Oscar Delvaux
- 10 ans. Filles : Marilyn Sachardis, Miyu Genatzy, Charline Courtois. Garçons : Joachim Nihoul, Favien Thieltgen, Tymour Graisse, Florian Lanneau
- 11 ans. Filles : Alizé Marchal, Laure Piron, Chloé Ledoux. Garçons : Gaston Solek, Maxime Gaspard, Armand Cantineau
- 12 ans. Filles : Olivia Steinier, Zoé Delvaux, Rose Jacquemin. Garçons : Henry Zaarour, Romain Roland.
 
DEMI-FINALES, samedi à partir de 9 h.
FINALE (et petite finale), dimanche à partir de 9 h.
 
 
 

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