Les Sangliers (Namur/Luxembourg) ou l'effet Young Talents Cup (2)

La détermination sportive et le plaisir convivial continuent d'animer l'équipe des Sanglers de Namur-Luxembourg qui, on le sait, ont traditionnellement une ardeur d'avance. Au niveau de la région, les résultats mitigés des premières éditions ont même plutôt incité à retrousser les manches.
 

On ne fait injure à personne en considérant Namur/Luxembourg comme le relatif "petit poucet" parmi les quatre régions qui composent Tennis Wallonie Bruxelles. Moins de clubs, moins de tournois, une étendue géographique de Gembloux à Arlon qui multiplie les kilomètres, cela ne facilite pas l'ouvrage quand, en d'autres lieux, la concentration est plus grande, avec l'embarras du choix. On a néanmoins tous appris que le "petit poucet" de la fable était plutôt du genre futé. Alors, certes, les "Sangliers" namurois/ardennais n'ont obtenu au mieux qu'une troisième place dans la compétition, c'était lors de la première édition, mais ils n'y ont pas pour autant compté pour des prunes puisque deux années de suite ils ont été embarqués en demi-finale dans le genre de thriller survolté qui fait tout le charme de l'événement, éliminés une fois au super tie-break du dernier double, et une autre après être revenus de nulle part jusqu'à 12/12, battus finalement au nombre de sets.
 
"On n'avait pas gagné, mais c'était quand même bien", se souvient le capitaine Guillaume Rivez. L'an dernier, en revanche, l'équipe de Namur/Luxembourg s'est inclinée assez nettement face au Hainaut et à Liège. "Ce n'est pas le plus important, d'autant que la convivialité était au rendez-vous", dit Guillaume, "mais au niveau de la région on a quand même voulu s'investir encore un peu plus dans la promotion et la formation avec le total soutien de notre président Thierry Marot, en organisant des stages et des entraînements mensuels supplémentaires, de la Citadelle à Arlon en passant par Jemelle, Ciney, Natham ou Temploux, et en visant plus large, pas seulement à l'intention des sélectionnés de ce week-end. On a recréé un cadre et une équipe, c'est un autre effet positif de cette Young Talents Cup qui a réellement pris racine et aide à évoluer."
 
"On va donc essayer d'améliorer notre score de l'an dernier et faire au mieux", continue notre interlocuteur. "Parce que, l'air de rien, nous sommes aussi une région où il y a beaucoup de bons jeunes, que l'on retrouve en Belgian Junior Circuit ou dans les championnats nationaux, comme Joachim Nihoul, Mae Collin, Armand Cantineau, Marylin Sacharidis entre autres, et si cela reste avant tout amical on veut vraiment essayer de jouer le coup à fond." Justement, cette année, la sélection Namur/Luxembourg sera celle qui alignera le moins de joueuses ou de joueurs, 18 exactement, contre un maximum de 25 à Liège par exemple. "C'est un choix délibéré", continue Guillaume Rivez. "On a opté pour les plus compétitifs, ceux ou celles qui jouent le plus et font des résultats, déjà en messieurs ou en dames pour les plus âgés. Bref, on prend les meilleurs pour gagner un maximum de matches, et tout le monde jouera. Faire venir des enfants durant tout un week-end en étant à peu près sûr qu'ils vont rester sur le banc, j'estime que cela ne se fait pas."
 
La sélection encadrée par Guillaume Rivez, Thomas Sensée et Tatiana Cutrona :
 
- 9 ans : Louise Marchal, Flore Deremice, Julien Sechehaye, Konstantinos Sacharidis.
- 10 ans : Pauline Demelenne, Alice Renson, Mae Collin, Oscar Delvaux, Jules Simon.
- 11 ans : Marilyn Sacharidis, Miyu Genatzy, Joachim Nihoul, Armand Cantineau.
- 12 ans : Laure Piron, Alizé Marchal, Tymour Graisse, Flavien Thieltgen, Gaston Solek.
 
Deux simples et un double par catégorie d'âge, garçons et filles.
 

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