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Le capitaine Wim Fissette : "Je pense que nous sommes un peu plus forts"

Si le capitaine hongrois estime les chances de qualification de son équipe à 50/50, son homologue Wim Fissette, même en l'absence d'Elise Mertens, voit l'équipe belge et son duo Minnen/Wickmayer "un peu au dessus" de son adversaire. "Même si on sait que ce sera difficile", ajoute-t-il.
 

Les joueuses hongroises et belges ont pris leurs quartiers cette semaine au Dôme de Charleroi pour préparer la rencontre de barrage de Billie Jean King Cup qui les opposera le week-end prochain. C'était l'occasion, mardi midi, du traditionnel rendez-vous avec la presse au cours duquel le capitaine hongrois Miklos Palagyi ne s'est pas éternisé vu l'absence de journalistes de son pays en début de semaine.
"Le fait qu'Elise Mertens et Alison Van Uytvanck ne jouent pas rend la partie un peu moins difficile pour nous", confie-t-il. Il est lui-même privé de Panna Udvardy (WTA 140) : "Elle est prête, mais a encore besoin de défendre des points WTA, on a décidé ensemble qu'elle ne ferait pas partie du team"
Et de conclure : "Je pense que nous avons nos chances, c'est du 50/50".
 
En pays de connaissance
 
C'est la première fois depuis vingt ans que l'équipe hongroise goûte à un tel match de barrage pour le groupe mondial, et la dernière rencontre entre les deux pays date de sept ans, la Belgique l'avait gagnée. Si les références belges manquent vis-à-vis de Dalma Galfi  (WTA 136), la deuxième joueuse hongroise, qui a néanmoins battu Wickmayer sur herbe l'an dernier, c'est un peu l'inverse avec la numéro une, Anna Bondar, qui a manifestement une préférence pour nos compatriotes lorsqu'il s'agit de jouer en double. Après Greet Minnen, c'est désormais avec Kimberley Zimmerman qu'elle fait équipe sur le circuit.
"Il s'agit non seulement d'une partenaire sur le court, mais aussi d'une amie en dehors", dit Kimberley, "on s'est évidemment déjà pas mal "charrié" à ce sujet. Pour autant, je n'ai pas un rôle d'espion pour le team, je sais que Wim (Fissette, le capitaine) et Kirsten (Flipkens, son adointe) ont déjà tout analysé et visionné en profondeur, tactiquement on sera prêtes."
 
Le groupe mondial, un must
 
Dans une équipe remaniée en fonction des différentes défections, Sofia Costoulas et Marie Benoit rejoignant finalement le groupe, pas mal de joueuses défendront les couleurs de leur pays pour la première fois à domicile, ce qui induit une pression supplémentaire. Qu'elles assument en groupe dans un état d'esprit que l'on a rarement ressenti aussi collectif et convivial chez les filles. Le capitaine Wim Fissette, qui a quitté pour une semaine sa joueuse, Naomi Osaka, dont il prépare le retour en 2024, se félicite de la motivation présente au sein du groupe.
"Je n'éprouve aucune difficulté à faire passer mon message, elles sont toutes très enthousiastes. Les plus jeunes sont très contentes d'être là, et qui sait d'avoir une chance de jouer", explique-t-il. "J'ai eu contact avec Greet (Minnen) et Yanina (Wickmayer) durant toute l'année, elles ont vraiment envie de jouer pour leur pays. La saison a été longue, mais aussi très positive, elles ont regagné des centaines de places au classement et sont prêtes à un dernier effort payant. Parce que nous devons tout faire pour rester dans le groupe mondial, c'est un must."
 
A ne pas sous-estimer
 
Pour Wim Fissette, comme pour le coach de Greet Minnen Philippe Dehaes (voir notre article de lundi), nos compatriotes se présentent en favorites de la confrontation.
"C'est, en effet, mon impression", estime le capitaine. "Je pars du principe que nous sommes un peu meilleures, nous devons partir de nos propres forces avec Yanina et Greet, elles ont les qualités nécessaires pour s'imposer et je crois que nous sommes prêts aussi tactiquement. La salle est très bien, la vitesse de la surface conforme à ce que l'on escomptait. Ceci dit, j'attends des matches difficiles, il y a de bonnes joueuses en face, à ne surtout pas sous-estimer".
C'est dire que les joueuses attendent et méritent un ardent soutien.
 
 

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