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Le Ladies Open à Baulet, seul tournoi féminin international au sud du pays

Il ne reste plus qu'un tournoi féminin au sud du pays. Raison de plus pour chérir le Ladies Open à Baulet, cher à l'ami Fabrice Prévot, qui fête cette année ses dix ans d'existence, c'est le rendez-vous sympa dans la région où il fait bon se retrouver autour d'une agréable table et d'un excellent spectacle sportif.

Le tennis francophone a eu la chance de pouvoir compter sur des championnes comme Dominique Monami et Justine Henin, mais on ne peut pas dire que ces deux exemples par excellence au plan mondial aient fait par la suite les émules que l'on espérait, surtout après les triomphes inspirants de la demoiselle de Rochefort. Malgré d'incessants efforts fédéraux en tous genres, le nombre de compétitrices ne décolle pas vraiment, et si l'on excepte Ysaline Bonaventure, en approche du Top 100, on attend toujours la relève, contrairement au nord du pays. C'est difficile à comprendre, mais c'est ainsi. Au niveau des tournois internationaux, le contraste avec le circuit masculin est tout aussi marqué. Si le nombre d'organisations estivales a nettement diminué, notamment en raison de la réforme de la fédération internationale (ITF) supprimant les points ATP/WTA dans les Future 15.000 dollars, heureusement abrogée depuis, il en reste cinq au sud du pays pour les messieurs, et seulement un chez les dames, le Ladies Open 15.000 dollars de Baulet, qui se déroule cette semaine. Le phénomène se marque aussi dans le tableau final du tournoi hennuyer où seule une Belge, Eliessa Vanlangendonck, a eu in extremis droit de cité. On lui ajoutera néanmoins les quatre wild cards attribuées à Justine Pysson, Chelsea Van Houtte, Pauline Demel et Clara Vlasselaer. En revanche, pas de Kimberley Zimmermann, ancienne lauréate engagée au 25.000 dollars de Brauwnschweig où elle est tête de série numéro 2, ni de Lara Salden ou de Marie Benoit. 

Six tournois étrangers en moins la même semaine

"Lara l'avait emporté l'an dernier, mais elles sont désormais toutes Top 300 au niveau mondial, donc un peu au dessus de la catégorie de joueuses qui nous concerne ici", indique Fabrice Prévot. "Je peux comprendre... oui et non... car il y a des points WTA à gagner chez nous également, en Belgique qui plus est, moins qu'en 25.000 dollars mais si on va plus loin dans le tournoi ça peut compenser, et nous sommes le dernier bastion féminin francophone, puisque le Charles Quint n'a pas organisé son tournoi cette année. Je précise que ce n'est pas un phénomène spécifiquement belge, il y a douze mois il y avait six tournois de plus organisés à l'étranger durant notre semaine, ils ont désormais disparus, sans doute l'effet ITF, il était temps qu'elle réforme la réforme sans quoi cela pouvait devenir le désert à ce niveau. Du coup, cette concurrence en moins, notre plateau a rarement été aussi fort, représentant quatorze nationalités, les mieux classées étant la Suissesse Tess Sugnaux et l'Anglaise Amanda Carreras, on retrouvera aussi les Françaises Manon Arcangioli et Lucie Wargnier la finaliste 2018. Nous avons perdu, je l'espère provisoirement, notre sponsor principal (Servimat), mais avons pu le remplacer par divers appoints (société STD, toitures Heusburg, DM Cables...), et grâce au soutien de l'AFT et de BNP Paribas nous tenons toujours le cap pour ce dixième anniversaire. Avec notamment un concert de rock le vendredi soir, une concentration Ford Mustang le dimanche (midi) de la finale, et le soleil qui s'annonce, on va vivre une grande semaine conviviale... comme d'habitude."

Tableaux et programmation: www.aftnet.be/itfbaulet.

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