La Fed Cup comme la Coupe Davis en 2020
A Budapest jusqu'en 2022
La nouvelle formule, annoncée par l'ITF, sera donc, comme pressenti, calquée sur celle de la Coupe Davis, douze nations se retrouveront pour une phase finale sur six jours qui se disputera à Budapest jusqu'en 2022. Les finalistes de l'édition 2019, à savoir l'Australie et la France, ainsi que la Hongrie pays hôte, une nation invitée qui reste à déterminer, et les vainqueurs de huit matches qualificatifs qui se dérouleront en février 2020, se retrouveront ainsi du 14 au 19 avril sur terre battue dans la capitale hongroise. La dotation sera là aussi revue à la hausse avec 18 millions de dollars (15,8 millions d'euros) au total, dont 12 millions pour les joueuses et 6 millions pour les fédérations représentées. Les douze équipes seront réparties en quatre groupes de trois, les vainqueurs de cette première phase se qualifiant pour les demi-finales, chaque match comprendra deux simples et un double.
Intéressant financièrement... mais il faut d'abord se qualifier
La décision de modifier le format de la Fed Cup risque bien sûr encore d'en énerver plus d'un, à l'image de ce qui s'est passé chez les hommes. La Roumaine Simona Halep, attachée au fait de jouer les matches dans un des pays concernés, a ainsi déclaré qu'elle ne disputerait plus la compétition si le format changeait. Il faut cependant souligner que, contrairement à la Coupe Davis, la date de la phase finale, juste avant la saison sur terre battue, est moins rébarbative, et que cette nouvelle formule peut même s'apparenter à un retour aux sources puisque jusqu'en 1994, alors qu'elle s'appelait encore Coupe de la Fédération, l'épreuve était disputée sur une semaine par seize nations dans un lieu différent chaque année. De nouveau ce sont les supporters qui risquent de faire les frais de l'opération.
Mais Budapest n'est pas au bout du monde, et sur le plan financier un petit pays comme la Belgique peut y trouver son compte, à commencer par les joueuses que le prize money devrait inciter à participer. A condition, bien sûr, qu'elles se qualifient d'abord lors des éliminatoires de février, comme l'équipe de Coupe Davis l'a fait au Brésil à la (bonne) surprise générale.
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