Interclubs Ethias : Embourg et Fayenbois visent de nouveau le titre en D1

Même si on ne le penserait pas à découvrir tous les matins une météo fraiche et humide  l'heure est au printemps et à la fête annuelle du tennis, les interclubs Ethias. La division 1 nationale reprend, elle aussi, ce week-end. Avec une célébration 100 % liégeoise comme il y a deux ans ? On peut être sûr que Fayenbois côté masculin et Embourg chez les filles y pensent après la "douche froide" de la saison dernière.
 

Pour cette reprise au plus haut échelon national, le tennis francophone salue deux premières, la présence en Division 1 du Davis chez les hommes et de Marche chez les dames, tous deux sur la lancée d'un titre en deuxième nationale.
Le club de Wezembeek Oppem, dont l'équipe a bien progressé ces dernières années, compte notamment sur Nicolas Ifi, Arnaud Destrebecq ou Jules Mélot pour épauler les habitués des lieux. Il commence en déplacement face à l'adversaire peut-être le plus accessible de la poule sur le papier, les Anversois de Kromveld.
Quant aux filles de Marche, elles sont les premières représentant(e)s de la province de Luxembourg à atteindre le plus haut échelon national et elles pourront compter sur l'appoint de la Franco-Georgienne Hélène Kereselidze, 20 ans, qui fut championne de France des moins de 16 ans. La Lilloise Claire Duter, Astrid Leclère et la capitaine Maud Pierard apprécieront le renfort. D'autant que pour son entrée parmi l'élite, l'équipe marchoise accueillera une des joueuses du Team Belgium qui vient de faire bonne figure aux Etats-Unis en Billie Jean King Cup. Marie Benoit est, en effet, annoncée dans la sélection de son club d'origine, Eupen, avec également la Française Priscilla Heise. Du beau tennis pour une première.
 
L'équipe à battre ?
 
Pour le reste, chez les messieurs, l'"ogre" gantois n'est plus là, même si certains de ses joueurs, comme Yannick Mertens, ont trouvé refuge au club d'Hof ter Burst, jusqu'ici inconnu au bataillon mais qui compte dans ses rangs un Hollandais 70e mondial en double et qui risque dès lors de jouer d'emblée un rôle dans la compétition. On en saura peut-être plus dès ce dimanche puisqu'il se déplace à Fayenbois où la liste de forces de Didier Jacquet, 100 % belge, et presque 100 % liégeoise, peut donner le tournis à l'opposition, de Gauthier Onclin et Raphaël Collignon à Clément Geens et Steve Darcis ou Julien Cagnina, en passant par Simon Beaupain et Loïc Cloes. Evidemment, comme toujours, il faudra voir qui sera là.

Germain Gigounon à Liège
 
De son côté, Christophe Delhaye cherche à redorer le blason du RTC Liège dans la compétition, mais là aussi avec des apports comme Emilien Demanet qui joue les 15.000 dollars sur le circuit ou des garçons qui sont dans des universités US comme Niels Ratiu et Harold Van Raemdonck, il n'est pas simple de prévoir qui pourra jouer quoi.
Yannick Reuter y retrouvera, en tout cas, un certain Germain Gigounon qui pourra désormais se libérer plus souvent que son ex-joueur David Goffin, lequel trône toujours en tête de la liste de forces du club. Quant au Léopold Club, qui se veut ambitieux pour les années à venir et est emmené par le Français Cyril Vandermeersch, 24 ans, 700e mondial, et le Waterlootois Harold Huens, 21 ans, il commencera à domicile contre Tessenderlo, un adversaire sans doute à sa portée.
 
Les Belges à Embourg et au Bercuit
 
Retour chez les dames, où Embourg, surpris l'an dernier en finale par De Zeype Kampenhout, espère bien récupérer sa couronne. Mais pour la phase de groupe, presque essentiellement francophone, le club a décidé de ne jouer qu'avec des Belges, emmenées en principe par Magali Kempen et Lara Salden, ce qui n'est pas rien. Enfin, au Bercuit, où Yanina Wickmayer et Sofia Costoulas, en tête de la liste des forces, ont évidemment très peu de chances de jouer, on devrait surtout voir, autour d'Anouk Delefortrie, les jeunes Emiline De Witte, Léa Ribourdouille, Lea Malazdra ou Pauline Lerminiaux.
Bon week-end de reprise à toutes et tous.
 
 

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