Interclubs nationaux Ethias : fête à Embourg, satisfaction à Liège
Les finales dames et messieurs en Nationale 1 ont délivré les verdicts attendus. Embourg a fêté son premier titre national chez les filles, et le RTC Liège s'est incliné logiquement au TC De Koddaert mais sans démériter.
Du côté d'Embourg, de Didier Grisard et de Louis Maraite, les maîtres d'oeuvre liégeois, on avait tout prévu avant le déplacement à Diest pour la rencontre devant décider du titre national en D1 féminine, y compris la présence éventuelle de Kirsten Flipkens dans l'équipe adverse. La Campinoise n'était pas au rendez-vous, mais la numéro une diestoise Mikhaela Boev n'en a pas moins battu son homologue liégeoise, la Hollandaise Quirine Lemoine, sur un double 6-3. Ce fut le seul succès local, Lara Salden, Eléonora Molinaro et Magali Kempen n'ont concédé ensuite que neuf jeux en trois matches de simple, les paires Kempen/Molinaro et Lemoine/Wacanno s'étant déjà imposées en double. L'investissement tennistique, grâce à l'appui d'une vingtaine de sponsors, a donc payé dans l'entité de Chaudfontaine, la fête aurait sûrement été plus mémorable encore si la rencontre avait pu avoir lieu à domicile, mais la bonne ambiance sur place, la remise du trophée sous une belle arcade tricolore, un repas de circonstance dans un resto de Zolder, puis le retour à Embourg sur le coup de 1 h 30 du matin n'ont pas été tristes. "A cette heure là, un samedi soir, il y a toujours des gens au club d'Embourg", sourit Louis Maraite, "et pour vous dire qu'il n'y a pas que l'argent qui motive dans ce qui est une véritable équipe les filles qui ont participé à la campagne 2019, mais n'étaient pas sélectionnées pour la finale, sont quand même venues à Diest. Sans parler des deux aller-retours de Lara (Salden) dans la journée, partagée entre vivre la finale et participer à la journée Hope and Spirit à Wavre. Cela nous incite à persévérer, à ne pas considérer ces deux années comme un "one shot"."
"On s'attendait à pire"
On savait que les Liégeois du RTC Liège ne se déplaceraient pas en victimes consentantes à Torhout pour affronter le tenant du titre De Koddaert, mais, au fond d'eux-mêmes, ils craignaient néanmoins de ne pas avoir droit au chapitre face à la plus costaude armada de Belgique. "On s'attendait à pire, et ce ne fut pas le cas même si le score (5-2) peut paraître sévère", constate le capitaine François Gardier, "je peux même dire que la rencontre aurait pu tourner autrement, on aurait pu mener 2-1 après les doubles au lieu du score inverse, Gadamauri et de Fays ont perdu 10-8 au super tie-break. C'est alors qu'il a commencé à pleuvoir, si on avait pu continuer à jouer dehors je suis sûr que Germain Gigounon, sur terre, battait Niels Desein beaucoup plus à l'aise sur dur indoor, et dans ce cas qui sait ce qui se serait passé, d'autant que la motivation de Yannik Reuter, qui a perdu contre Yannick Vandenbulcke, aurait sûrement été autre. Avec Arnaud Bovy, Gauthier Onclin et Jules Marie sûr que tout pouvait changer, mais il faut reconnaître que De Koddaert a aussi connu ses problèmes malgré les moyens qu'on lui prête, pas de Coppejans, mais pas non plus de Mertens ou de Merckx, Dick Norman a encore joué le double à 48 ans, ce n'est donc facile pour personne, on sait que nous sommes partisans de tout concentrer sur une semaine en septembre pour la D1 nationale, mais tout le monde n'étant pas du même avis... Dans ces conditions, on peut être satisfait de notre campagne, et on va voir si on peut faire mieux l'an prochain."
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