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Fayenbois champion de Belgique au terme d'une fête du tennis liégeois

On savait qu'un club de Liège serait champion de Belgique de D1 nationale, puisque les deux "grands" de la cité ardente se retrouvaient en finale. Devant au 500 personnes, et dans une ambiance de fête, Fayenbois a pris sa revanche sur le RTC Liège qui l'avait éliminé l'an dernier avant de s'emparer du titre. Chez les dames, Embourg s'est incliné face aux Brabançonnes flamandes de De Zeype Kampenhout.
 

Les Interclubs Ethias nationaux, ce n'est pas partout pareil, et du côté de Liège il peut se passer des choses qui ne se passent nulle part ailleurs. Quand Fayenbois et le RTC Liège s'affrontent et qu'il y a de l'enjeu, déjà il y a du monde, plus de 500 personnes en général, et ça vit. Dimanche, pour la finale de D1, c'était le cas sur l'esplanade du Sart Tilman qui affichait complet. Pourtant les meilleurs Belges des deux équipes n'étaient pas là, Raphaël Collignon et Gauthier Onclin ont envoyé des messages du bout du monde à leurs équipiers de Fayenbois, tandis qu'Emilien Demanet, sur le circuit, et les jeunes du RTC Liège, rentrés aux Etats-Unis pour leurs études, n'étaient pas là... sauf un, Jules Garot, qui a fait l'aller-retour depuis les States pour jouer la finale. 
 
Fayenbois a donc enlevé son troisième titre de champion de Belgique en battant son rival dans ses installations (3-5). Mais le moins que l'on puisse dire c'est que cela n'a pas été sans mal. Il y avait du renfort étranger des deux côtés, un Hollandais (Max Houkes), un Français (Lucas Bouquet) et deux Allemands (Jochen Bertsch et Jeremy Jahn) pour le RTCL, deux Français, Corentin Denolly et Lilian Marmousez, côté Fayenbois.
 
La rencontre s'est d'abord jouée sur un double, gagné par Kylian Collignon et Arnaud Bovy au super tie-break, qui n'était pas nécessairement attendu mais qui a permis à leur équipe de mener 2-1. Ensuite, dans les simples, Loïc Cloes a été mené par Jules Garot un set zéro plus break, avant de s'imposer 6-4 au troisième, tandis que Kylian Collignon a eu besoin de sept balles de match, et a sauvé trois balles de troisième set, pour s'imposer à l'Allemand Bertsch. La tension était à son comble, on allait jusqu'à s'encourager d'un court à l'autre, une fois le score acquis Arnaud Bovy a même jeté l'éponge dans son match contre Yannik Reuter pour aller faire la fête avec ses équipiers.
 
"Je pense que j'alignais ma meilleure équipe depuis deux ans", disait le directeur sportif du RTCL Christophe Delheille, "Fayenbois a gagné, il le mérite, mais il a eu chaud aux fesses (sourire). Il y a plus une culture de compétition chez eux côté supporters qui font beaucoup de bruit quand les nôtres applaudissent poliment." Pour confirmer l'état d'esprit amical de cette saine rivalité sportive, on a vu notamment ledit Christophe Delheille ainsi que Jules Garot finir la soirée du côté de Fayenbois. "En rentrant, j'ai hésité, mais pourquoi pas, j'y ai des copains et même des amis", confirmait Christophe. "Nous nous tirons la bourre, mais nous entretenons d'excellent rapports", confirme le vainqueur Didier Jacquet, "c'était surtout une vraie fête du tennis liégeois à nouveau. On remettra ça - et notre titre en jeu - l'année prochaine pour le 90e anniversaire du club".
 
Côté féminin, Embourg n'aura qu'un titre à célébrer pour ses 50 ans d'existence le 27 septembre... et c'est celui de D2 nationale que Juliette Bovy, Mathilde Devits, Phonexay Chitdara, Claire Makhloufi, Sarah Respen et Pauline Hua ont remporté à Diest. La D1, pour sa part, privée de Magali Kempen, en demi-finale de double au Mexique, et Lara Salden insuffisamment rétablie, s'est inclinée face à l'armada de De Zeype, tenante du titre. Cette fois, côté néerlandophone, il n'y avait pas de Sofia Costoulas en première joueuse comme contre Eupen, mais une Lituanienne 145e mondiale, une Grecque 177e, une Italienne qui a été 347e, et une Roumaine, qui fut 59e à la WTA il y a dix ans, comme 4e joueuse. Les Liégeoises avec Romane Longueville, Marine Partaud, Quirine Lemoine et Victoria Muntean sont tombées sur plus fort(e)s, c'est le double composé de Marine Partaud et d'Ysaline Bonaventure qui a sauvé l'honneur (5-1).
 

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