Clément Geens devra être opéré en novembre

A 20 ans, Clément Geens a pas mal progressé cette année. 411e mondial en début de saison, il pointe aujourd'hui à la 277e place ATP après avoir été 245e fin août. Pour la première fois de sa carrière, il a atteint la finale d'un tournoi Challenger, celui de Poznan où il ne s'est incliné que face au Top 100 roumain Radu Albot après avoir éliminé des joueurs comme Kimmer Coppejans, Jordi Samper-Montana ou Tobias Kamke. Il a ensuite été demi-finaliste au Challenger de Meerbusch en Allemagne, après avoir "sorti" Jerzy Janowicz. 

Malheureusement, la fin de saison sourit moins au jeune Brabançon qui reste sur cinq éliminations au premier tour, la dernière à l'Ethias Trophy où aucun de nos compatriotes n'est d'ailleurs parvenu à gagner un match dans le tableau final de simples. "Je sors de deux tournois au Maroc où j'ai été malade, je suis encore sous antibiotiques mais je ne le ressens pas trop", disait-il. "La réalité, c'est que j'ai choisi de disputer des compétitions plus relevées que celles auxquelles j'étais habitué jusque là, c'est un passage obligé dans ma carrière, mais tous les adversaires sont solides et si je ne joue pas super, comme c'est le cas pour l'instant, c'est plus difficile. Qui plus est, j'ai évolué tout le temps sur terre battue cette saison, Mons était mon premier, et seul, match sur dur."

On dira que c'est le métier qui rentre... métier qu'il devra abandonner temporairement au mois de novembre, après trois derniers tournois au Maroc et en Tunisie, en raison d'une intervention chirurgicale rendue indispensable par un kyste mal placé, dans le bas du dos, un phénomène latent, d'origine génétique, qui se développe aujourd'hui, avec risque d'infection. "Après, il faudra que la plaie cicatrise naturellement, c'est un processus lent qui nécessitera entre un et deux mois d'arrêt", continue Clément, "en comptant la remise en forme je ne reviendrai sans doute pas à niveau avant fin janvier. C'est décevant, mais je dois y passer."
 

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