Responsive menu

BJKC: les Belges face à la France malgré leur 1ère place?

En sport, on ne se méfie jamais assez des pronostics et autres prévisions qui animent les veilles de compétition. On en a un bel exemple lors de cette semaine de BJK Cup organisée en Lituanie. Les Belges voulaient gagner leur poule pour éviter la France lors du match décisif pour la qualification, elles y sont parvenues, bravo, mais elles devront plus que probablement affronter les Françaises vendredi.
 

"L'objectif aujourd'hui était de gagner face à la Hongrie pour ne pas devoir jouer la rencontre décisive face à la meilleure équipe de toutes les poules ici à Vilnius, et puis voilà... il a suffi d'une blessure (celle de Clara Burel, ndlr) lors du premier match de la France face à la Turquie pour que tout s'inverse."Le capitaine belge Wim Fissette était tout à la fois heureux et marri mercredi après la belle victoire de son équipe (2-1), malgré les deux très bons matches de simple remportés haut la main par Sofia Costoulas et Greet Minnen.
 
Résumons-nous, la chose n'est pas simple. Durant cette semaine, treize nations se trouvaient réunies à Vilnius, réparties en quatre poules, les deux premières classées de chaque groupe étant qualifiés pour une ultime rencontre ouvrant sur un retour dans le groupe mondial, le premier d'une poule affrontant le deuxième d'une autre, et vice versa. Le tirage sort a voulu que les deux meilleures de la poule C, en l'occurrence la Belgique et la Hongrie, se retrouvent face à celles du groupe A, la Turquie et la France, ces deux dernières dans un ordre que l'on n'attendait pas.
 
Pour autant, cet ordre n'est pas encore officiellement fixé, un dernier rendez-vous étant programmé ce jeudi entre la Turquie et la Suède. "Mais on ne se fait aucune illusion, on sait déjà qu'il ne changera rien, la Suède (avec une première joueuse 500e mondiale, ndlr) étant beaucoup moins forte", dit Wim Fissette. Tout s'est donc joué mercredi, avec la blessure au genou droit de Clara Burel, alors qu'elle menait 4-1 dans le premier set du premier match contre la Turque Ayla Aksu, 307e mondiale. Restait quand même Varvara Gracheva, 67e mondiale, pour sauver la maison hexagonale, mais elle s'est écroulée (6-2, 6-1) comme un château de cartes sous la pression, face à une impériale Zeynep Sönmez, 77e à la WTA. Voilà pourquoi ce sont les Hongroises qui se retrouvent aujourd'hui dans la situation où espéraient être les Belges... alors qu'elles ont perdu.
 
Ce qui s'est passé mercredi montre que cela n'aurait de toute façon pas été une partie de plaisir face à la Turquie d'une Zeynep Sönmez survoltée et dont le double ne s'est incliné qu'au super tie-break. "Mais la France a beaucoup plus de très bonnes joueuses, avec Garcia, Parry, Gracheva, Cornet (qui a participé au double, ndlr), et elle va tout jouer sur cette rencontre", insiste Wim Fissette. "Bien sûr, elle aura aussi la pression, et ça compte on l'a vu. Ce sera très dur, mais nous sommes prêtes, les sensations sont bonnes, Greet (Minnen) a de nouveau joué à très haut niveau, les autres ont bien évolué, nous avons une bonne équipe qui a tout gagné jusqu'ici et qui a sa chance."
 
Une équipe qui a donc réalisé ce que l'on attendait d'elle face à la Hongrie, voire même un peu plus pour ce qui concerne Greet Minnen que l'on n'espérait pas aussi dominatrice face à son alter ego magyare Anna Bongar (6-1, 6-2). "Anna restait sur un tournoi sur terre battue, et j'avais l'avantage d'avoir déjà joué mardi sur cette surface dure contre la Grèce. Je suis restée agressive du début à la fin et j'ai pris l'ascendant psychologique, je n'ai jamais eu l'impression qu'elle pensait pouvoir renverser le match." Sofia Costoulas (WTA 261), qui ouvrait le bal, n'a, quant à elle, été accrochée qu'au deuxième set (6-1, 5-7, 6-0) face Amarissa Kiara Toth (WTA 294). "Je sentais bien la balle, je reste sur quelques semaines de qualité avec pas mal de matches joués", confirmait-elle. Le double, devenu anecdotique, a vu la paire Minnen/Kempen s'incliner 6-3, 6-2 face à Babos/Stollar.
 

Retour à la liste