Deuxième succès suisse d'affilée à l'Astrid Bowl, Onclin et De Witte en quarts
Sur les hauteurs de Lodelinsart, l'Astrid Bowl s'est terminé samedi sous un superbe soleil, avec un deuxième succès suisse d'affilée chez les garçons et une nette victoire de la tête de série numéro une canadienne chez les filles. Côté belge, Gauthier Onclin mais aussi Emeline De Witte ont atteint les quarts de finale.
Ce n'est pas encore cette année qu'un(e) Belge (re)gagnera l'Astrid Bowl. Gauthier Onclin, troisième tête de série, qui aurait pu y prétendre s'est arrêté en quart de finale, après un troisième tour de qualité face à l'Espagnol Alcala Gurri. Malgré un très bon début de match, et des balles de 3-1, il est ensuite un peu passé à côté, alors qu'il n'était pas intrinsèquement inférieur, face à l'Ouzbek Sergei Fomin... qui était son partenaire de double quand ils ont gagné l'Orange Bowl en Floride l'hiver dernier, Fomin qui s'est ensuite incliné face au futur vainqueur, le Suisse Leandro Riedi. C'est la deuxième année d'affilée qu'un Suisse s'impose en pays carolo, après Damien Wenger en 2018.
Onclin face à la tête de série numéro un à Roland Garros
Quant à Onclin, il a immédiatement gagné la Porte d'Auteuil où il espérait être une des seize têtes de série du tournoi junior et ne l'a pas été pour une place. Ce qui ne l'a pas empêché de dominer au premier tour le Brésilien Gustavo Heide (6-1, 6-3), mais l'oblige à se mesurer ce mardi après-midi (troisième match à partir de 11 h, sur le court 13) à la première tête de série, l'Italien Lorenzo Musetti, vainqueur de l'Australian Open junior en début d'année et finaliste de l'US Open l'an dernier, déjà 451e mondial à l'ATP à 17 ans après avoir remporté six matches en tournoi Challenger en 2019.
Le beau parcours d'Emeline
Dans le tableau féminin de l'Astrid Bowl, la bonne surprise est venue d'Emeline De Witte, la Cominoise qui, début 2016, avait notamment remporté coup sur coup les tournois hivernaux belges de référence à l'Argayon et à Saint-Trond, mais n'avait pas nécessairement confirmé ensuite l'exigeante progression espérée. Bénéficiant d'une wild card, la jeune fille de 17 ans s'est rappelé à notre souvenir en faisant preuve d'efficacité et en passant trois tours après avoir sauvé une balle de match au premier, elle a éliminé les têtes de série 6 et 10 avant de baisser pavillon 6-4, 7-5 face à la Hollandaise Melissa Boyden. Dans un bilan belge que l'on dira mitigé, Evra Yildirim, Raphaël Collignon, Pierre Yves Bailly, Sofia Costoulas (14 ans) ont aussi passé un tour, et Olivier Rojas deux.
Encore un double victorieux
Si dans le tournoi féminin la victoire est revenue à la tête de série numéro une (ce qui n'est pas si fréquent), issue de la performante formation canadienne, Leylah Annie Fernandez qui a dominé la Française Carole Monnet, on a quand même enregistré une victoire belge, en double garçons, avec la paire Bailly-Hoogmartens. "Peut-être de nouveaux Vliegen-Gille", souriait le juge-arbitre Michel Willems. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que de jeunes joueurs belges se distinguent en double, ce qui n'est pas négligeable, on dira juste que s'ils y arrivaient aussi plus souvent en simple on n'en serait pas contrarié.
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