Astrid Bowl with BNP Paribas Fortis : il n'y aura pas de Belges en demi-finales

Malheureusement, ni Amelia Waligora, ni Niels Ratiu n'ont pu se qualifier ce jeudi pour les demi-finales du tournoi international juniors J300 disputé cette semaine sur les hauteurs carolorégiennes. Ils ont pourtant tous deux été dans le coup lors de leur quart respectif, mais sans pouvoir émerger.

Un dernier carré au soleil... levant

C'est Amelia Waligora qui a été la plus proche d'y arriver, puisque dans un drôle de match (6-1 et 1-6 lors des deux premières manches) elle a poussé au tie-break dans le set décisif la tête de série numéro une. Cette dernière, la toute fine Japonaise Mayu Crossley, 16 ans à peine, ne paie pas de mine pour quelqu'un qui pointe déjà dans le Top 10 mondial. Cela ne l'a pas empêchée de confectionner ces derniers mois un palmarès des plus enviables en remportant les deux plus prestigieux rendez-vous de fin d'année en Floride (où elle s'entraîne), dont l'Orange Bowl, avant de s'imposer encore début mars au Brésil lors de l'important tournoi J500 de Criucima. Menée dans le set décisif, Amelia a su s'arracher avec de belles frappes pour pousser le suspense jusqu'à l'ultime tie-break où la Limbourgeoise de 18 ans a néanmoins dû baisser pavillon (7-2). Prochain rendez-vous pour elle : Roland Garros junior la semaine prochaine. 82e mondiale, elle a, en effet, pu intégrer in extremis le tableau final Porte d'Auteuil. On y retrouvera bien sûr Mayu Crossley qui ne sera pas la seule Japonaise demi-finaliste de l'Astrid Bowl, Wakana Sonobe, 45e mondiale à 15 ans, s'est également qualifiée. Beau tir groupé.

Positif

Chez les garçons, Niels Ratiu n'a pas été si loin non plus d'une place en demi-finale qui aurait ravi tout le monde. Ce que le jeune Liégeois, 123e mondial, apparu tardivement sur les radars et qui n'est pas classé en ordre utile pour Roland Garros, montre ces dernières semaines fait plaisir à voir et est encourageant. Après sa victoire autrichienne en J200, son parcours à l'Astrid Bowl, d'un calibre en principe supérieur, s'inscrit également dans le positif. Il a sans doute passé un peu trop de temps sur les courts surchauffés du Centre de délassement de Marcinelle pour en arriver là, avec un premier tour en trois sets où il a sauvé quatre balles de match en fin de deuxième, et un troisième tour de quatre heures (!), en comptant les rebondissements divers et multiples, face à l'Américain Stiles Brockett. Il lui a peut-être manqué un peu de fraîcheur, surtout mentale, dans une explication avec l'Allemand Lasse Poertner (ITF 79) où l'on a frappé presque comme des pros. On a cru qu'il pourrait remporter la première manche lorsqu'il a réussi le premier break, avec une balle de 5-3 qui aurait pu changer la suite du match, mais en définitive c'est l'Allemand qui s'est montré plus solide et a commis moins de fautes (7-5, 6-3). L'objectif n'était certainement pas inaccessible.

Le programme de ce vendredi :



Toutes les infos sur le tournoi: www.astrid-bowl.com.

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