AFT Cup : Liège avec une mascotte surprise
On poursuit le tour des régions en prélude à l'AFT Cup par Liège, finaliste 2022 et qui s'estime "un peu plus fort que l'an dernier".
La sélection liégeoise est la seule à s'être choisi un label à l'américaine, elle s'est baptisée les Raptors comme l'équipe de basket de Toronto en NBA.
"On voulait quelque chose qui sorte de l'ordinaire, un animal fort et mordant qui parle aux enfants comme dans Jurassic Park, dit le capitaine Philippe Van Loo. Nous étions également les seuls l'an dernier à avoir notre mascotte avec nous, en forme de dinosaure bien sûr, et le week-end prochain cela risque d'être encore plus surprenant, je ne vous en dis pas plus, vous verrez".
Perdre en finale n'a pas dû être facile à digérer quand on est aussi motivé.
"Cela fait partie du sport, le Brabant était un peu plus fort, continue Philippe, cela n'empêche pas les enfants d'être toujours aussi excités et de s'impliquer, d'apporter des idées, par exemple dans les cris d'encouragement que l'on prépare. Habituellement, lors d'une première édition, on essuie les plâtres, j'avoue avoir été moi-même surpris qu'il n'y ait pas eu un couac de-ci de-là. La formule a été bonne d'entrée, et on a su réunir les bonnes personnes. Entre nous, on se chambre volontiers mais on s'entraide aussi, on s'entend tous très bien. Dans l'année, c'est un sport où l'on est fort esseulé, où le jeune joue pour lui, entre parents ou enfants c'est parfois tendu, maintenant tout le monde se connaît un peu mieux, des groupes whatsapp ciblés Raptors ont vu le jour, il y a moins d'animosité."
L'optimisme semble donc de rigueur.
"J'ai le sentiment que nous serons un peu plus forts qu'il y a douze mois, dit-il, certain(e)s ont bien progressé, même si bien sûr, dans toutes les régions, avec les moins de 9 ans on est dans la nouveauté, l'inconnu. Par la suite, on sait à peu près à quoi s'en tenir, mais chez les tout petits c'est la bouteille à encre. En même temps, c'est surtout là que porte le regard pour faire des découvertes. Chez nous aussi, deux petites filles de sept ans ont été reprises, tout simplement parce qu'il n'y avait pas plus fortes qu'elles. Et, pour la première fois, nous aurons deux joueuses originaires de la région germanophone, deux soeurs de Saint-Vith plus précisément, c'est tout l'intérêt de ce genre d'événement pour les entraîneurs et détecteurs que nous sommes."
De quelle manière la sélection liégeoise a-t-elle préparé le week-end qui s'annonce ?
"A Liège, nous avons la chance d'avoir des rassemblements régionaux organisés régulièrement à Huy, Fayenbois ou Eupen, et comme j'y suis partie prenante cela facilite les choses. A l'image de l'an dernier, nous y avons ajouté un mini stage, à Huy, durant la deuxième semaine des vacances de Toussaint, deux jours par catégorie d'âge. Je peux compter sur l'assistance de notre président régional Fabien Doyen et l'expertise d'Adélaïde Bertrand pour gérer la petite troupe (pas loin de 30 enfants tout de même), l'intendance, les bobos, petits chahuts et coups de blues éventuels, mais c'est moi qui sélectionne et se retrouve parfois devant des cas de conscience, du type même classement, même âge. C'est pourquoi il m'arrive souvent d'en reprendre quatre au lieu de trois, avec l'assurance pour chacun de jouer au moins un match. J'essaie vraiment de respecter au maximum le travail des moniteurs et des écoles de tennis."
La sélection liégeoise :
- 9 filles : Ait El Khôl Anissa, Anna Renwart, Ivy Tekin, Amélie Hennen
- 9 garçons : Théo Delatte, Mathias Lazar, Ayden Haudr, Josuah Camillo
- 10 filles : Affacan Anaëlle, Alex Beaufort, Célia Guidi, Céline Hennen
- 10 garçons : Gaspard Gillet, Raphaël Schoumaker, Hugo Frognier, Billy Hertay
- 11 filles : Myriam Lazar, Emma Tekin, Lucie Royer, Victoria Renwart
- 11 garçons : Matheo Camillo, Theo Bodson
- 12 filles : Mila Hertay, Sarah Bovy, Anae Abinet, Céline Fagnan
- 12 garçons : Noah Eputa, Loan Labalue, Charlie Serexhe, Sacha Mercenier.
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