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Young Talents Cup : un formidable week-end

Et à la fin c'est le Brabant qui gagne... on a pu ressortir la phrase inspirée de Gary Lineker dimanche soir peu avant 20 h au terme d'une nouvelle dernière journée passionnante de la BNP Paribas Fortis Young Talents Cup. Les Loups brabançons se sont à nouveau imposés sur le fil face aux Lions hennuyers pour une quatrième victoire en quatre éditions (chapeau bas !), mais ce fut encore plus serré que l'an dernier, ce qui n'est pas peu dire.
 

La finale de la BNP Paribas Fortis Young Talents Cup dimanche au Centre de formation fédéral de Mons fut presque un copié/collé de celle de 2024. A ceci près que, cette fois, la rencontre entre les sélections 9/12 ans brabançonne et hennuyère s'est carrément terminée sur une parfaite égalité, 12-12, et que la victoire s'est jouée au nombre de sets gagnés, il se fait que le Brabant en a remporté trois en plus. Alors que le Hainaut menait 12-11, imaginez l'ambiance lorsque le dernier double a commencé dans un hall montois où l'on n'aurait pu faire entrer une personne de plus. Les favoris brabançons, qui sont aussi les deux meilleurs Belges dans leur catégorie (-11 ans), Noah Collard et David Simon, ont d'ailleurs commencé très stressés, avec une balle de 2-0 contre eux (à cet âge, on joue en 4 jeux) face à Elliott Morraine et Jean-Georges Jacovides qui n'ont finalement perdu le premier set qu'au tie-break, avant de subir la loi des plus forts au deuxième.
 
Qui perd gagne
 
"L'an dernier déjà la victoire aurait pu tomber d'un côté comme de l'autre", reconnaît le capitaine brabançon Gaëtan Rinchon. "Mais cette fois c'est encore plus vrai. On a de nouveau été menés 6-2, puis 8-3, et on est revenus à 8-8, puis à 12-12. Ce qui est symbolique pour cette belle compétition, c'est que nous gagnons au nombre de sets remportés, or les trois manches qui font la différence ont été "arrachées" dans des matches que nous avons finalement perdus. Donc celles ou ceux qui ont eu le sentiment sur le moment de perdre un point ont en réalité gagné la rencontre. Dans notre équipe, tout est clair, tout le monde participe, même celles ou ceux qui n'ont pas joué une minute du week-end, ils étaient nos premiers supporters."
Quant au capitaine hennuyer Julien Chavatte, battu d'extrême justesse trois fois d'affilée par son homologue brabançon, on peut presque dire qu'il avait la déception légère : "J'ai moins de regrets que l'an dernier", confirmait-il. "On a tout donné et on a gagné tous les matches dont l'issue paraissait incertaine, c'était difficile de demander mieux."
 
"Dans l'ensemble, ce fut une énorme réussite", résumait Maxime Hawotte pour un staff fédéral qui n'a pas ménagé sa peine, au four, au moulin qui arborait de petits yeux lundi matin, "mais c'est maintenant que le travail (re)commence, avec les capitaines sur le terrain toute l'année, pour essayer de faire encore plus bouger les choses dans les régions, on ne pourra jamais assez saluer leur engagement. Même pour les enfants déjà plus aguerris à la compétition sur le circuit belge ou européen, on voit bien que lorsqu'ils jouent pour leur équipe et devant leur public il y a une pression supplémentaire qu'ils supportent plus ou moins bien. A la sortie, c'est enrichissant pour tout le monde. Quant à l'expérience de la Very Young Talents Cup pour les "moins de sept ans", elle sera bien sûr reconduite et intensifiée. Dominique Monami, qui a vécu le samedi sur place, est passée les voir, c'était non seulement intéressant mais mignon comme tout. Il y a trop d'enfants, et de filles surtout, dans les écoles de tennis que l'on ne voit jamais en compétition, si on peut leur en donner le goût."  "Super initiative, et quel bel événement !", a d'ailleurs salué la médaillée de bronze de Sidney sur les réseaux sociaux.
 
Philippe Van Loo et Fabien Doyen fêtés
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Après quatre ans d'existence, la Young Talents Cup a manifestement acquis son rythme de croisière. "On m'a même demandé s'il ne serait pas possible d'ajouter des doubles mixtes", sourit Yves Beckers, qui a de nouveau conduit le navire à bon port, "mais dans la configuration actuelle du Centre on n'a que six terrains, et avec vingt-quatre matches par rencontre on est déjà full de chez full."
C'est même une des  remarques que nous a faites une Michèle Gurdal conquise qui a passé son dimanche à suivre les rencontres, surtout la finale à suspense. "Il y a des jeunes qui jouent vraiment bien", disait-elle, "mais la remise des prix s'est terminée peu après 20 h, c'est un peu tard quand on va à l'école le lendemain, heureusement qu'il y avait grève des enseignants lundi (sourire). Je sais que c'est difficile à prévoir, que tout est fonction des matches."
 
Cette remise des prix fut aussi l'occasion de saluer Philippe Van Loo et Fabien Doyen qui, comme nous l'avons déjà indiqué ici, n'officieront plus en tant que capitaine et assistant au sein de la sélection liégeoise. Ils méritaient bien le petit cadeau souvenir qui leur fut offert par la fédé et la délégation de leurs Raptors. Séquence émotion sur tous les bancs. Ceci dit, ils n'en restent pas moins au service de la cause, tandis que Gordon Henroye de Jena Tennis et Baptise Doyen, le fils de Fabien, sont déjà sur le pont pour prendre le relais. Par ailleurs, différents prix ont été attribués, celui du fair play au petit Niels Verbist (Namur/Luxembourg), celui de l'initiative à Marilyn Sacharidis (Namur/Luxembourg), et celui du courage à Céline Hennen (Liège)
 
- Finale Brabant - Hainaut 12-12 (Brabant vainqueur aux nombres de sets gagnés). Consolation Liège - Namur 14-10.
 
- Une équipe de la RTBF avec Olivia Grisard était présente samedi, le reportage devrait figurer dans 100 % Sport dimanche prochain. 
 
 

Publié le 11-11-2025

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