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Un Belge peut-il remporter l'Astrid Bowl... sept ans après ?

Comme chaque saison depuis 55 ans, parallèlement à la première semaine de Roland Garros, l'Astrid Bowl rassemble quelques uns des meilleurs juniors mondiaux au Centre de délassement de Charleroi/Marcinelle à Loverval. Le dernier Belge à s'y être imposé s'appelle Julien Cagnina, cela date d'il y a sept ans déjà. Un autre jeune Liégeois, Gauthier Onclin, peut-il lui succéder le 1e juin ?

On le répète tous les douze mois, l'Astrid Bowl est une institution, un tournoi pour les juniors (maximum 18 ans dans l'année) de grade 1, que les organisateurs ont grand mérite à maintenir à ce niveau dans la conjoncture actuelle, il n'y a que dix organisations plus importantes au monde dans la catégorie, elle se situe au calendrier juste après le Grade A de Milan et juste avant Roland Garros. Chaque année aussi, on rappelle le nom des futurs champions qui ont foulé les courts carolos, encore anonymes, les Federer, Stosur, Wawrinka, Kerber, Raonic, Bencic, Barty, Ostapenko, sans parler des meilleur(e)s Belges de l'histoire... dernier fleuron en date Alex de Minaur, l'Australien aujourd'hui 24e mondial. Garçons et filles confondus, venus des quatre coins du monde, 56 membres du Top 100 mondial en date du 29 avril sont passés par l'Astrid Bowl. Cette année, les têtes de série numéro un sont toutes deux 7e mondiales, Leylah Annie Fernandez (Canada, le pays qui a le vent en poupe) chez les filles et Bu Yuchaokete (Chine) chez les garçons. Pour donner une idée du niveau, l'Ouzbek Sergey Fomin, "seulement" 36e mondial junior, a récemment remporté un match en tournoi Challenger. 

"Je pense qu'il peut gagner"

On suivra bien sûr les Belges d'un oeil plus attentif, et spécialement le seul qui ait eu accès au tableau final via son classement, 14e mondial, troisième tête de série du tournoi qu'en principe, donc, il peut être capable de gagner. C'est d'ailleurs l'objectif affiché de la saison du jeune Liégeois Gauthier Onclin, désormais coaché à l'AFT par son frère Julien : performer dans les tournois les plus importants. Ce qui, il faut le dire, à l'exception d'une belle finale en Grade 1 au Maroc, n'a pas été tellement le cas les derniers temps, le voir éliminé au premier tour à Milan n'a pas constitué une bonne surprise : "On entre dans la période des vrais objectifs", reconnaît Julien Onclin, "avec l'Astrid, Roland, la saison sur gazon, Wimbledon... Depuis qu'il a bouclé ses humanités l'an dernier, le rythme, le volume sont devenus plus intenses, et il a connu quelques semaines moins performantes c'est vrai, il était un peu dans le dur, ressentant de nouveau une petite gêne aux abdos. A Milan, les conditions climatiques étaient difficiles, il a eu du mal à s'entraîner et a aussi mal commencé chaque set face à un adversaire sortant des qualifications, il ne s'est tout simplement pas montré assez solide. Vous me demandez s'il peut gagner l'Astrid Bowl, je vous réponds bien sûr que oui, et je le pense sincèrement, en même temps aucun match n'est facile, à Milan la moitié des têtes de série ont été sorties au premier tour. Si tout se met bien en début de tournoi, une fois lancé, Gauthier peut battre tout le monde, mais il doit encore devenir plus constant au niveau de jeu dont il est capable."

Les wild cards belges

Outre Gauthier Onclin, on retrouvera en tableau final d'autres jeunes Belges qui bénéficient d'une wild card, à savoir chez les garçons Raphaël Collignon, Pierre Yves Bailly, Diego Digraci, Alexander Hoogmartens, et chez les filles Hanne Vandewinkel, Sofia Costoulas, Tilwith Di Girolami et Coralie De Bruyne. 

Logiquement, on aurait bien sûr dû retrouver l'autre junior prometteur de l'AFT, l'Arlonais Louis Herman, dans le tableau de l'Astrid Bowl, mais, malchanceux, il souffre depuis quelques semaines d'un problème de genou, au tendon rotulien, une blessure typique du joueur de tennis qui met malheureusement du temps à se résorber. 

Retrouvez la programmation du jour et les tableaux ICI

Le tableau final commence lundi. Les demi-finales et finale des doubles se joueront le vendredi 31 mai à partir de 12 h, et les finales filles et garçons samedi 1er juin à partir de 13 h 30.

Le "no let" (on joue le service même si la balle touche la bande du filet) est d'application comme l'an dernier, et le coaching sur le court est autorisé une fois par set.
 

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