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L'encadrement de David Goffin 100 % AFT en 2018

Avec le préparateur physique Fabien Bertrand, le médecin Maurice Joris, le kiné Patrice Wauthier, et bien sûr le coach Thierry Van Cleemput, c'est un staff issu à 100 % de l'AFT qui assistera le numéro 7 mondial sur le circuit en 2018. Une belle reconnaissance pour le savoir-faire "maison".
 

David Goffin sera plus que jamais en pays de connaissance sur le circuit en 2018. A 27 ans, le 7e mondial verra son encadrement et suivi médical encore consolidés avec la présence régulière sur place, à divers moments choisis, du Dr Maurice Joris et du kiné Patrice Wauthier, qui travaillent déjà ensemble dans le team de Coupe Davis. Quant au préparateur physique français Gérald Cordemy, de l'académie Mouratoglou, il a cédé la place à Fabien Bertrand, le désormais réputé titulaire du poste au Centre de formation de Mons qui voyagera avec David durant vingt-deux semaines (et continuera à s'occuper des jeunes du Tennis Etudes pendant les vingt-six autres). Avec Thierry Van Cleemput aux commandes, l'AFT sera donc encore un peu plus représentée au plus haut niveau, une expérience incomparable. Dans la foulée, elle engagera un nouveau préparateur physique pour compenser les absences annoncées de Fabien. Ce dernier a effectué une sorte de période d'essai aux côtés de Goffin et Van Cleemput à Nice durant la semaine précédant Noël. "Ce qui m'a le plus frappé, c'est le professionnalisme dans lequel baignent David et Thierry, c'est réellement impressionnant", indique-t-il, "j'ai bien compris que j'allais apprendre beaucoup dans un contexte aussi relevé, et que j'en retirerais de précieux enseignements à transmettre chez nous aux plus jeunes." 

"Merci à Patrick Meur"

Dans le Play Tennis du Nouvel An, le Dr Maurice Joris, dont le champ d'action s'étale également des jeunes du Centre fédéral aux "grands" du circuit, évoque justement le fait que David Goffin a vu sa préparation hivernale réduite à peau de chagrin pour la troisième année consécutive, Masters et finale de Coupe Davis obligent. Mais, au fond, qu'est-ce qui lui manque ? "Le fond justement, les fondamentaux, tennis/physique, il faut les retravailler de temps en temps, et là on ne peut le faire qu'à doses homéopathiques, pour lui maintenir ses acquis. La chance qu'on a c'est que Patrick Meur (le préparateur physique "historique" de l'AFT, aujourd'hui retraité) l'a superbement préparé au Centre de Mons quand il était jeune, il lui a donné les bases." Le médecin du sport qu'il est, et qui connaît David depuis qu'il a neuf ans, n'a-t-il pas eu peur en le voyant enchaîner les matches à une telle cadence en fin de saison dernière ? "Tout le temps. Même en Coupe Davis, je lui ai dit "si ça ne va pas, tu ne joues pas". Je ne veux pas qu'il force son corps, repousser les limites oui, les dépasser non. En vérité, c'est une Formule 1, son endurance, sa récupération sont exceptionnelles, et il reste perfectible."

"Pourquoi pas une finale en Grand Chelem"

Toujours dans Play Tennis (ne le manquez donc pas !), le Sportif de l'année résume sa progression tennistique des derniers mois : "Mon jeu vers l'avant est de plus en plus efficace, avec des choses simples, comme essayer de suivre au maximum à contretemps mes bonnes frappes du fond. Le service a été très important dans le processus. On a bien bossé l'hiver dernier. Les années précédentes, il y avait déjà eu des passages où je servais bien, je devais surtout devenir plus constant, prendre plus confiance, ne plus me réfugier dans des services dits de protection. C'est devenu un point d'attaque qui me permet d'être plus agressif, plus serein. Aller le plus possible vers l'avant, être encore plus agressif du fond, on a bien vu que c'était la clé pour aller chercher les tout meilleurs, rendre encore ma deuxième balle et ma volée plus performantes, oser y aller, avoir confiance, lorsqu'on se sent de plus en plus confortable au filet, on se place mieux, on est plus relâché." Et de conclure, avant d'entamer la saison au Nouvel An en Australie avec la Hopman Cup en guise de hors d'oeuvre en compagnie d'Elise Mertens : "Si ça se met bien pour moi, comme au Masters, pourquoi pas une finale en Grand Chelem en 2018, et qui sait en gagner une en fonction des circonstances. Cilic l'a fait, Raonic est arrivé en finale. On va essayer, c'est un objectif, aller encore un peu plus loin dans les Grands Chelems et les tournois importants. J'ai ce genre d'ambition, je vais peut-être y arriver, peut-être pas, mais ce n'est pas la pression venue de l'extérieur qui me bloquera, j'ai appris à la gérer."
 

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